Quatre jeunes qui bénéficient de l’accompagnement du CEPIJE Ozanam depuis plusieurs mois ou plusieurs années témoignent de la seconde chance qui leur est ainsi offerte.
Amira :
« Au CEPIJE, la convivialité et la bienveillance règnent ! On pourrait tout simplement dire que c’est une deuxième famille…
Grâce au CEPIJE, nous, jeunes de quartiers, avons le droit à une seconde chance. L’équipe nous permet de nous évader, d’oublier nos problèmes et de penser à ce que l’on souhaite devenir, car le CEPIJE ne fait pas que réparer nos bêtises […]. Ils nous font grandir et nous donnent confiance en nous-mêmes. Grâce à eux rien n’est impossible. »
Nathan :
« J’ai 20 ans, j’ai arrêté l’école à l’âge de 16 ans, sans emploi, ni travail. Le CEPIJE Ozanam m’a aidé à reprendre le chemin du travail. Après quelques mois passés au CEPIJE, on m’a proposé un service civique que j’ai accepté. Le service civique m’a fait découvrir le monde du travail, j’ai appris à travailler en équipe, à être polyvalent et autonome.
Le CEPIJE m’a appris à reprendre un rythme quotidien (me lever tôt, me présenter à l’heure). J’ai pu avoir plusieurs compétences grâce à des formations :
- Formation Protools (FL Studio , cubayze etc. )
- Formation PSC1
- Formation citoyenne
- Formation Ingénieur du son
Mon service civique m’a permis d’envisager de retourner à l’école. Grâce aux contacts et à l’aide du CEPIJE, j’ai commencé une formation à l’école de la seconde chance, le 15 septembre, pour construire mes projets et le CEPIJE continuera de m’accompagner tout au long de mon aventure. »
Athina :
« J’ai maintenant 18 ans. Et je vais au CEPIJE depuis mes 16 ans. Au début j’étais assez réticente mais tout le monde a su être patient avec moi et ils m’ont donné le temps de m’ouvrir. Que ce soit sur le plan psychologique, du développement personnel, ou encore concernant mes études, je ne me suis jamais sentie abandonnée. Ayant quelques problèmes personnels, venir au CEPIJE était une source d’air frais pour moi.
J’ai trouvé un pilier dans ma vie. Notamment lors de mes épreuves de baccalauréat. Je n’aurais pu faire preuve de persévérance et de sérénité si l’équipe du CEPIJE ne m’avait accompagnée à chaque moment de cette épreuve. Aujourd’hui encore ma mère et moi leur en sommes reconnaissantes car n’étant pas avec moi, elle trouve la paix avec le CEPIJE veillant sur sa fille.
Je ne remercierai jamais assez le ciel d’avoir mis de telles personnes sur mon chemin et dans ma vie. »
Nicolas :
« J’ai connu le CEPIJE par un ami qui m’avait conseillé cette structure pour effectuer mon stage de deuxième année en DUT Carrières Sociales à l’IUT Sénart-Fontainebleau. Pendant trois mois, j’ai travaillé au CEPIJE en tant que stagiaire. J’ai dû rédiger un mémoire pour lequel j’ai été grandement aidé. L’équipe m’a permis de dédier énormément de temps à l’observation et à la rédaction de mon mémoire. J’y ai également trouvé plusieurs oreilles attentives et attentionnées qui m’ont souvent écouté dans mes moments de doute tout en m’aidant à trouver ma voie.
A la rentrée, Janet m’a proposé de revenir au CEPIJE pour travailler huit mois en tant que volontaire service civique. C’est ainsi que j’ai pu continuer à me former sur le terrain après avoir acquis beaucoup de connaissances théoriques à l’université.
Ce service civique a pour moi été l’occasion de confirmer ma volonté de m’engager dans l’animation. J’ai pu participer à de nombreux projets qui m’ont ouvert l’esprit (le FRAT, Décap’Coeur, Cosi Fan Tutte…) et m’ont permis d’acquérir de nouveaux outils pédagogiques, mais aussi de développer des compétences en photo, en vidéo et en MAO. Grâce à cette expérience, j’ai pu définir l’animateur que je veux être.
Aujourd’hui, je suis animateur à la Maison Ozanam. Je me lève chaque matin avec la joie de combattre ma paresse et de me lever pour participer à un projet qui me tient à cœur. Chaque jour, je fais de nouvelles rencontres et j’en apprends plus sur le monde qui m’entoure, mais surtout sur moi-même. »